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ADOLPHE MONTICELLI (1824 - 1986)

Né le 16 octobre 1824 à Marseille (Bouches-du-Rhône).

Mort le 29 juin 1886 à Marseille. XIXe siècle.

 

Peintre de compositions animées, sujets religieux, scènes de genre, figures, portraits, paysages, natures mortes.

 

Monticelli avait vingt-deux ans lorsqu’il entra dans l’atelier Paul Delaroche à Paris. Il passa trois années à l’Ecole Municipale de Dessin de Marseille, mais le Louvre fut son véritable maître. Il le fréquente assidûment, copie Rembrandt, Véronèse, Giorgione, rencontre Delacroix qu’il admire. En 1849 il revient à Marseille où il réside jusqu’en 1863, puis, à la fin de cette année, repart pour Paris, qu’il ne quittera qu’au moment du siège, en 1870.

Son œuvre fut mise au service d’investigations sur la couleur. Il en fait un moyen matériel de son évasion spirituelle, la matière de sa création. Une période « romantique » qui prend fin en 1860, révèle une facture prudente, un emploi généralisé des jaunes, des bruns et des rouges étendus en glacis. Ce sont les irisations perlées, les vrais débuts du style monticellien. Scènes du Décaméron, fêtes à St-Cloud, joie de vivre, liesse, luxe, plaisir. Il enrichit sa palette d’artifices d’une élégance voluptueuse, sa peinture plait et se vend. L’Empereur lui achète deux toiles. C’est le succès. Delacroix avoue sa surprise et son admiration. « Il s’élevait autour de Monticelli comme une rumeur d’attente parmi les peintres ». L’argent qu’il gagne lui suffit à assurer l’existence qu’il aime : il s’habille avec recherche, est friand de bonne cuisine et de jolies filles.

En 1871 et avec la guerre, Monticelli quitte Romainville pour Marseille et se retrouve enfin. Ce bazar tumultueux et sordide où la splendeur de certains crépuscules lui ouvrira les portes de l’Orient tout proche, ville qu’il refuse de quitter une fois la paix revenue.

 

L’ opéra, la pantomime et la musique tzigane le bouleversait d’enthousiasme. Vers 1875, la couleur ruisselle, il utilise rarement le couteau, mais emploie des brosses courtes, dures, essuie au chiffon, étale avec les doigts. Cernes isolants, opposition complémentaire, hachures en majeur sur les fonds neutres, pointillés criblant des gris de soutien, sa technique innove, pressent, renouvelle. Le milieu dans lequel il vit l’isole, créant l’ambiance propice à l’éclosion ininterrompue de ses découvertes. Les rousseurs des panneaux d’acajou, les blondeurs des noyers jouent à nu parmi les empâtements. Fleurs, portraits, natures mortes, scènes d’opéra, toutes œuvres de moyens formats, jalonnent une production fervente. La lumière latine, lave dorée où ses paysages figent, c’est la lumière monticellienne. Ses portraits semblent brûler d’une étrange fièvre. « Je peins trois tons au-dessus… », disait-il. C’est la lumière nouvelle qui fascinera Van Gogh. Son impressionnisme conserve la forme, à l’encontre de beaucoup d’autres qui la dispersent en la pulvérisant. L’œuvre de Monticelli est considérable, les chef-d’œuvres y foisonnent.

 

ŒUVRES DE L'ARTISTE PRESENTES DANS LES MUSEES : NEW YORK - PARIS (Louvre) - LONDRES - ROME - AMSTERDAM - MILAN - STOCKHOLM - MOSCOU - MINNEAPOLIS - PHILADELPHIE - MONTREAL - BALTIMORE - BOSTON - BUCAREST - BRUXELLES - EDIMBOURG - GLASGOW - MARSEILLE - AIX-EN-PROVENCE - LYON.

 

 

 

 

 

 

 

 

Born in October 16th 1824 in Marseille.

Died in June 29th 1886 in Marseille. Nineteenth century.

 

Painter of animated compositions, religious subjects, genre scenes, figures, portraits, landscapes, still lifes.

 

Monticelli was twenty-two years old when he entered the studio of Paul Delaroche in Paris. He spent three years at the School of drawings of Marseille, but the Louvre was his true master. He regularly attended, copied Rembrandt, Veronese, Giorgione, met Delacroix he admired. In 1849, he returned to Marseille where he lived until 1863, then at the end of the year, leaves for Paris, he will not leave until the siege in 1870.

His work was on color researches. It represented a way to his spiritual escape, a material for his creation. A "romantic" period, ending in 1860, reveals a conservative dash, a extended use of yellow , brown and red in glaze. The real beginning of Monticelli’s style starts with a pearly iridescence. He painted scenes from the Decameron, holidays in St Cloud, joy of living, luxury, pleasure. He enriched his trick palette of a voluptuous elegance, his paintings were appreciated and sold. The Emperor bought two paintings, it was a success. Delacroix admited his surprise and admiration. "There was around Monticelli as a waiting rumor among the painters." The money he earned was enough to ensure him the life he loved : he dressed with taste, was fond of good food and pretty girls.

In 1871, Monticelli left Romainville to Marseille where he finally found himself. Marseille, this tumultuous and sordid mess where the splendor of some twilight, opened him a nearer door to the East, it is the city he refused to leave even after the war.

 

The opera, pantomime and gypsy music overwhelmed him with enthusiasm. Around 1875 color streams, he rarely used the knife, but short brush, hard to wipe cloth or spread with fingers. Isolating rings, complementary contrasting, hatches on neutral backgrounds, dashed screening greys, his innovative technic, sense, renew. The environment in which he lived isolated him, creating atmosphere conducive to the continued emergence of his discoveries. Foxing of mahogany panels, fairnesses of walnuts play are visible under the impasto. Flowers, portraits, still lives, opera scenes, all works of medium format, marked a fervent production. Latin light, golden lava where landscapes are freezed is the monticellian light. His portraits seemed to burn with a strange fever. "I paint three tones above ... ," he said. This is the new light that fascinate Van Gogh. His Impressionism retained its shape, unlike many others who dispersed by spraying . Monticelli's work is considerable, masterpieces abound.

 

ARTIST WORKS PRESENTED IN MUSEUMS: NEW YORK - PARIS (Louvre) - LONDRES - ROME - AMSTERDAM - MILAN - STOCKHOLM - MOSCOU - MINNEAPOLIS - PHILADELPHIE - MONTREAL - BALTIMORE - BOSTON - BUCAREST - BRUXELLES - EDIMBOURG - GLASGOW - MARSEILLE - AIX-EN-PROVENCE - LYON.

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