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CESAR (1921 - 1998)

Né le 1er janvier 1921 à Marseille (Bouches-du-Rhône) de parents originaires de Toscane.

Mort le 6 décembre 1998 à Paris. XXe siècle.

 

Sculpteur de figures, animaux, compressions, expansions.


César est issu d'une famille italienne d'origine toscane implantée à Marseille. En 1935, il est inscrit par sa mère à l'Ecole des Beaux-Arts de Marseille. Il fréquente d'abord le cours du soir de dessin, puis successivement les ateliers de buste, de torse et de modèle vivant jusqu'en 1939. Il fut l'élève de Cornu. En 1942, il reçoit une bourse et part pour Paris. En 1943, il est admis à l'Ecole Nationale des Beaux-arts qu'il fréquentera dix ans. Il travaille successivement dans les ateliers de Gaumont et Janniot et sera nommé ensuite grand Massier des sculpteurs de l'Ecole. Il habite alors dans la même maison qu'Alberto Giacometti. En 1944, à cours de ressources, il est obligé de regagner Marseille. En 1946 il retourne à Paris. C'est en 1954 qu'il reçoit le prix du "Collabo" (ou des "Trois Arts") à l'Ecole des Beaux-arts, pour Le poisson qu'il avait bricolé à partir de ferrailles soudées pour compléter un projet présenté par des camarades architectes. Ses premières expositions datent de cette époque.

 

César a avoué qu'il avait choisi de souder la ferraille parce que le marbre et la pierre étaient très coûteux. L'humour est un des traits dominants de sa première époque. César assemble des boulons, des bielles, des engrenages, des pièces mécaniques de rebuts de toutes sortes et crée des femmes-robots, des volatiles issus d'une basse-cour démente, des insectes énormes mais néanmoins bienveillants. Historiquement, la démarche de César s'inscrit dans la voie ouverte par Picasso - sa référence majeure -, Giacometti puis par Gargallo et Gonzalez au sein de la sculpture métallique, par les constructivistes russes et enfin Calder qui durant les années trente devait adopter le métal comme unique matériau. Entre 1954 et 1966 environ, il travaille dans une petite usine d'un faubourg du nord de Paris, Villetaneuse. C'est là qu'il donne naissance à un bestiaire varié, à des personnages divers et à des tableaux-portraits où apparaît le goût de la frontalité, les figures étant parfois soudées sur un fond métallique, le tout inséré dans une architecture présentoir.

Entre 1957 et 1960, il touche simultanément à la maturité de son style et à la consécration sociale. Il est l'artiste vedette de la galerie Claude Bernard. C'est en 1960 que César crée l'évènement autant que le scandale au Salon de Mai, lieu d'exposition qu'il privilégie volontiers de ses manifestations décisives au comité duquel il appartint. Grâce à une presse américaine mise en service dans une usine de récupération de métaux de la région de Gennevilliers, César a réalisé trois compressions de carosseries automobiles hors d'usage.

La même année, il adhère au groupe des Nouveaux Réalistes fondé par Pierre Restany au domicile d'Yves Klein au mois d'octobre. Ses premières compressions assimilées à un geste dada sont perçues par certains comme un attentat commis contre la sculpture métallique. La presse n'est plus qu'un outils dans les mains d'un plasticien. César connait à ce moment-là une période de crise, qui aboutit à la séparation avec son marchand. Les empreintes humaines, son pouce géant (1964) et le sein de danseuse du Crasy-Horse (1966) vont renouveler son vocabulaire artistique. C'est la découverte du pantographe, outil qui permet d'agrandir un moulage en plâtre à une échelle supérieure et la proposition par la galerie Claude Bernard d'une série d'expositions internationales sur le thème de la main qui sont à l'origine de ces pièces. C'est lors de la grande expansion orange du Salon de Mai de 1967 que César offrit le premier morceau de mousse à une spectatrice, geste qui deviendra un rite lors de ses démonstrations qui deviendront un spectacle partout dans le monde entre 1967 à 1969. La dernière aura lieu à Milan, pour fêter les dix ans du Nouveau Réalisme.

 

A partir de 1970, César alterne les réalisations dans les divers domaines, travaillant en 1969 dans les ateliers de la cristallerie Daum à des expansions de cristal en fusion, compressant des motocyclettes à Nice, des bijoux en or et en argent en 1971, puis des feuilles de plexiglas transparent. En 1972 il commence la série des masques avec le moulage de son visage en 1978 aborde les Portraits de compression et les Compressions plates, des compressions collées à un support de bois. Vers 1980 il réinvente les sculptures en modifiant ou en agrandissant les moulages de plâtre d'anciennes pièces en fer: cela donne naissance aux Bronzes soudés. Vers 1985 il entreprend la série des Poules patineuses en bronze soudé.

C'est avec son oeuvre monumentale Le Centaure que César s'afforme comme un véritable sculpteur contemporain, le seul osant et étant capable de réaliser une sculpture équestre au XXe siècle. Hommage à Picasso de 4,7 mètres de hauteur, commencé en 1983 et achevé en 1985, il a le visage de César mais porte le masque de Picasso renversé sur le haut du crâne. Affirmation d'une filiation comme de la reconnaissance d'un héritage classique, il peut résumer à lui seul tout le travail de César.

 

ŒUVRES DE L'ARTISTE PRESENTES DANS LES MUSEES : ANTIBES - BRUXELLES - DUNKERQUE - GRENOBLE - HUMLEBAEK - LONDRES (Tate Gallery) - MARSEILLE (Mus. Cantini) - NEW YORK (MoMA) - OTERLOO - PARIS (Mus. Nat. d'Art Mod.) - RENNES - RIO DE JANEIRO - SAO PAULO - STOCKHOLM - STRASBOURG - TOULON.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Born in January 1st 1921 in Marseille (Bouches-du-Rhône), with parents from Tuscany.
Died in December 6th 1998 in Paris. Twentieth century.

Sculptor of figures, animals, compressions, expansions.

César was born into an Italian family from Tuscany based in Marseille. In 1935, he is enrolled by his mother at the Fine Art School of Marseille. He first attended the course of the evening drawing, then successively workshops of bust, torso and live model until 1939. He was a pupil of Cornu. In 1942, he received a scholarship and went to Paris. In 1943, he was admitted to the National School of Fine Arts he will attend ten years. He worked successively in the studios of Gaumont and Janniot and will be appointed then "grand Massier" of the school sculptors. He lives in the same house as Alberto Giacometti. In 1944, with resources being, he is obliged to return to Marseille. In 1946 he returned to Paris. In 1954 he received the award for "Collabo" (or "Three Arts") at the School of Fine Arts, for the fish he had cobbled together from scrap metal welded to complete a given project by architects comrades. His first exhibitions date from this period. 

 

César confessed that he had chosen to weld scrap because the marble and stone were very expensive. Humor is one of the dominant features of the first period. César assembles bolts, rods, gears, mechanical parts scrap of all kinds of women and creates robots, volatile from a backyard crazy, huge yet benevolent insects. Historically, the approach of Caesar is in the path opened by Picasso - his major reference - Giacometti then Gargallo and Gonzalez in the metal sculpture by the Russian Constructivists and finally Calder during the thirties were to adopt the metal as a single material.

Between 1954 and about 1966, he worked in a small factory of a suburb north of Paris, Villetaneuse. There he gives birth to a varied bestiary, to different characters and portraits of tables where appears the taste of frontality, the figures are sometimes welded to a metal base, all inserted in a display architecture.

Between 1957 and 1960, he simultaneously touches the mature style and social recognition. He is the featured artist of the Claude Bernard gallery. It was in 1960 that César creates the event as much as the scandal at the Salon de Mai, an exhibition he willingly favors its decisive events committee which he belonged. Thanks to American press commissioning in a metal recovery plant in Gennevilliers area, César made three cuts automobile car bodies out of use.

The same year, he joined the Nouveaux Réalistes group founded by Pierre Restany at Yves Klein's house in October. His first compression similar to a Dada gesture is seen by some as an attack against the metal sculpture. The press is only a tool in the hands of an artist. César knows at that time a crisis, which led to the separation from his dealer. Human footprints, his giant thumb (1964) and within Crasy-Horse dancer (1966) will renew his artistic vocabulary. It was the discovery of the pantograph, tool to expand a plaster cast on a larger scale and the proposal by the Claude Bernard gallery of a series of international exhibitions on the theme of the hand that are causing these parts. It was during the great orange expansion in the Salon de Mai of 1967 that César offered the first piece of foam at a spectator which became a ritual gesture during his demonstrations that will become a show anywhere in the world from 1967 to 1969. The last will take place in Milan to celebrate the tenth anniversary of New Realism. 

 

From 1970, César alternates achievements in various fields, working in 1969 in Daum's crystal workshops on crystal molten expansions, compressing motorcycles in Nice, gold and silver jewelry in 1971 and the sheets of clear plexiglas. In 1972 he began the series of masks with the cast of his face in 1978 addresses le Portrait des Compressions and Compressions Plates compressions glued to a wooden support. Around 1980 he reinvents sculptures by modifying or enlarging the casts of ancient iron parts plaster: it gives rise to the Bronzes Soudés. Around 1985 he began the series of Poules patineuses in welded bronze.

With his monumental work The Centaur that Caesar afforme as a true contemporary sculptor, the only daring and being able to realize an equestrian sculpture in the twentieth century. Tribute to Picasso 4.7 meters tall, started in 1983 and completed in 1985, he has the face of César, but carries the Picasso mask spilled on the top of the skull. Assertion of parentage as the recognition of a classical heritage, he alone can summarize all the work of César.

 

ARTIST WORKS PRESENTED IN MUSEUMS: ANTIBES - BRUSSELS - DUNKIRK - GRENOBLE - HUMLEBAEK - LONDON (Tate Gallery) - MARSEILLE (Mus Cantini.) - NEW YORK (MoMA) - OTERLOO - PARIS (Mus Nat Art) (Mus. d'Art mod.) - RENNES - RIO DE JANEIRO - SAO PAULO - STOCKHOLM - STRASBOURG - TOULON.

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