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LOUIS VALTAT (1869 - 1952)

Né le 8 août 1869 à Dieppe (Seine-Maritime).         
Mort le 2 janvier 1952 à Paris. XIXe - XXe siècles.

 

Peintre de nus, paysages, marines, natures mortes, fleurs, graveur. Postimpressionniste.


Il était issu d'une riche famille d'armateurs dieppois. Arrivé jeune dans la région parisienne, il accomplit ses études classiques au Lycée Hoche à Versailles. Encouragé dans sa vocation d'artiste par son père, lui-même peintre amateur, il fut admis, en 1887, à l'Ecole des Beaux-arts de Paris. Il fréquenta les ateliers de Boulanger, Lefebvre et Harpignies. Il fit dans la suite, mais ce n'est pas certain, un bref passage dans l'atelier de Gustave Moreau. Il suivit également les cours de l'Académie Julian, où il connut Bonnard, Vuillard, Georges d'Espagnat et Albert André qui devint un de ses très proches amis. Il voyagea et séjourna beaucoup à l'étranger: en Angleterre en 1894, en Espagne avec Henri de Montfreid, en 1895, à Banyuls, à Collioure en compagnie de Maillol, en Italie (Florence et Venise) en 1902, en Algérie en 1903, régulièrement de 1899 à 1913 à Anthéor. En 1913, il quitta Anthéor et se fixa à Paris, puis à partir de 1924 à Choisel (vallée de Chevreuse).

 

Il a participé à des expositions collectives, parmi lesquelles: depuis 1889, Salon des Indépendants, Paris; 1903, premier Salon d'Automne, Paris; 1905, Salon d'Automne, Paris - célèbre pour avoir révélé les Fauves; Salon des Tuileries, Paris.

Il montra ses oeuvres dans des expositions personnelles,dans les galeries Vollard et Druet à Paris. Le Salon d'Automne présenta en 1952, organisée par la piété et la clairvoyance de René Desmeurisse, une très importante rétrospective de l'ensemble de son oeuvre qui révéla à beaucoup et la qualité du talent et la place historique de Valtat. Autres expositions rétrospectives: 1956, Musée Galliera, Paris; 19669, Fondation Ghez, Genève; 1995, Musée des Beaux-arts de Bordeaux.

Il reçut le prix Jauvin d'Attainville dans la section paysage au Salon d'Automne de 1890. Chevalier de la Légion d'honneur.

 

En 1895, avec Toulouse-Lautrec et Albert André, il exécuta les décors d'un drame hindou Chariots de terres cuites joué au théâtre de l'OEuvre. A cette époque, Valtat fréquentait donc très intimement les Nabis qu'il retrouvait au Café Volpini. Il fut perméable aux principes du groupe. Il abandonna la technique pointilliste de ses débuts et adopta une touche plus large; de généreux cernes noires délimitent les aplats des tons locaux; il pratique une utilisation de la couleur en fonction de son effet symbolique détaché de la couleur réelle des objets. Pourtant, il n'était pas inconditionnellement rallié au groupe et conservait son indépendance. Moins intellectuel que les Nabis. en tout cas dans son art, la spontanéité de ses violents contrastes de couleur est bien éloignée de la spiritualité exprimée par Maurice Denis. Ces caractéristiques ne feront que s'accentuer dans la suite. Ses séjours dans le Sud, et surtout sa quasi installation à Anthéor, où il se fit construire une maison sur le littoral de l'Esterel, le virent se confronter en permanence avec le choc des roches rouges et du bleu intense de l'eau. Ils eurent un rôle déterminant sur l'évolution de de sa gamme colorée, d'une violence rare en ce temps. Il montra au premier Salon d'Automne, en 1903, des peintures dont la violence était véritablement préfauviste. Ambroise Vollard s'intéressa à lui et lui organisa sa première exposition personnelle, après qu'il eut montré celle de Matisse, mais avant même celle de Van Dongen. Il était tout à fait normal qu'il fit partie de la célèbre salle qui consacra le groupe des Fauves, au Salon d'Automne en 1905, où, avec Matisse et Marquet, il fut des plus remarqués par la critique.

A partir de 1913, c'est plutôt vers la Bretagne et la Normadie qu'il se dirigea, sans pour autant perdre rien de l'agressivité de ses désaccords colorés. Dans une impressionante unité de style, qui lui vaut aujourd'hui une consécration tardive, il peignit des sujets très divers: des nus, des scènes d'ambiance - comme Chez Maxim's de 1895, ou le très beaux Manège des chevaux de bois de 1895-1896 qui prouve bien par ses contrastes de plans verts et rouges dans les maisons de l'arrière-plan que Valtat préfigurait le fauvisme - dès cette époque -, mais aussi les paysages des lieux visités lors de ses voyages, beaucoup de natures mortes, souvent de fruits, de poissons parfois comme dans Les rougets de 1931. Il pratiqua également la gravure "sur bois de fil", participant à son renouveau avec Vallotton et Maillol. Il est évident que les mouvement picturaux ne se déclenchent guère du jour au lendemain et que toute révolution, ici comme ailleurs, se cherche et se trouve des références dans le passé. Les Fauves ont cité Van Gogh et invoqué Cézanne et Gauguin. Il n'empêche que, Van Gogh est mort en 1890, en 1895 Valtat était sans doute un des seuls peintres à dessiner par la couleur, à l'appliquer pure, à dégager l'arabesque, tous soucis qui seront ceux même des Fauves, car il est bien évident qu'une doctrine picturale ne repose pas plus sur un seul théorème mais s'appuie sur des raisons d'autant plus vagues que ce sont des raisons plastiques, donc plus du domaine de la sensation ou de l'émotion que de celui de l'intellect. Des raisons bien souvent contradictoires et qui prennent chacune leur tour le pas, ainsi en fut-il également du cubisme. Dans les dernières années de sa vie, après 1948, ayant presque complètement perdu la vue, il dut cesser de peindre.

 

Ce fut un peintre très complet, peintre de précieux petits formats et de très vastes compositions "tenant le mur" parfaitement, à l'inspiration généreuse et variée, au métier robuste et hardi. Et c'est une des raisons pour lesquelles on reconsidère le cas de ce très beau peintre qui est de plus, un précurseur.

 

ŒUVRES DE L'ARTISTE PRESENTES DANS LES MUSEES : PARIS (Mus. Nat. d'Art Moderne), (Mus. du Petit Palais), (Mus. des Arts Décoratifs), BNF, (Mus. d'Orsay) - BRUXUELLES - GENEVE - HELSINKI - SAINT-PETERSBOURG - SAINT-TROPEZ - BORDEAUX - CAHORS - CHAMBERY - NANTES - NÎMES - LE HAVRE - RENNES - SAINT-DENIS DE LA REUNION - BERNAY.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Born in August 8th 1869 in Dieppe.

Died in January 2nd 1952 in Paris. Nineteenth and twentieth centuries.

 

Painter of nudes, landscapes, seascapes, still lifes, flowers, engraver. Post-Impressionist.

 

He came from a rich family of Dieppe owners. He arrived young in Paris, and attended his classical studies at the Lycée Hoche in Versailles. Encouraged in his vocation as an artist by his father, himself an amateur painter, he was admitted in 1887 at the Fine Art School of Paris. He attended workshops of Boulanger, Lefebvre and Harpignie . He afterwards, but this is not certain, a brief stint in the studio of Gustave Moreau. He also attended classes at the Académie Julian, where he met Bonnard, Vuillard, Georges d'Espagnat and Albert Andre, who became one of his closest friends. He traveled a lot and stayed abroad : in England in 1894 , Spain with Henri de Montfreid in 1895, Banyuls, Collioure accompanied by Maillol, Italy (Florence and Venice) in 1902, Algeria in 1903, regularly from 1899 to 1913 Anthéor. In 1913, he left Anthéor and settled in Paris, then from 1924 to Choisel.

 

He has participated in group exhibitions, including: since 1889, the Salon des Independants, Paris; 1903, the first Salon d'Automne, Paris; 1905, Salon d'Automne, Paris - famous for having revealed the Fauves; Salon des Tuileries, Paris.

He showed his works in solo exhibitions in Vollard and Druet galleries  in Paris. The Salon d'Automne presented in 1952, organized because of the piety and vision of René Desmeurisse, a very important retrospective of his work revealed that many of the quality of talent and the historic docket of Valtat. Other retrospective exhibitions : 1956, Musée Galliera, Paris; 1969 , Ghez Foundation , Geneva; 1995, Museum of Fine Arts of Bordeaux.

He received the price Jauvin Attainville in the landscape section at the Salon d'Automne of 1890. Knight of the Legion of Honor.

 

In 1895, with Toulouse-Lautrec and Albert André, he executed the decorations of a Hindu drama Chariot de terres cuites played at the théâtre de l'OEuvre. At this time, therefore Valtat attended very closely the Nabis he found at the Café Volpini. He was permeable to the principles of the group. He abandoned the pointillist technique adopted his beginning and wider dash and generous dark circles define the local solids tones, he practices the use of color based on his detached from the actual color of objects symbolic effect. However, he did not unconditionally joined the group and retained his independence. Less intellectual than the Nabis. In any case in his art, the spontaneity of his violent color contrasts is far removed from spirituality expressed by Maurice Denis. These features will only increase in the future. His stay in the South, and especially his almost settled in Anthéor, where he built a house on the coast of Esterel making him constantly confront with the red rocks and the intense blue of the water. They had a decisive role in the evolution of his colorful array of rare violence in that time. He showed the first Salon d'Automne in 1903, paintings whose violence was truly prefauvist. Ambroise Vollard was interested in him and he organized his first solo exhibition, after he had shown that of Matisse, but even before that of Van Dongen. It was quite natural that he was part of the famous room that consecrated the group Fauves at the Salon d'Automne in 1905 , where, with Matisse and Marquet, he was more noticed by the critics.

From 1913, it is rather to Brittany and Normadie he went, without losing any of the aggressiveness of his colorful disagreements. In an impressive unity of style, reason of his late consecration, he painted a variety of subjects : nudes, interior scenes - as  Chez Maxim's 1895 , or the beautiful Manège des chevaux de bois 1895 -1896 which proves its contrasts of green and red planes in the houses of the background that foreshadowed Valtat Fauvism - at that time - but also the landscape of places visited during his travels, many still lifes, often fruit, fish sometimes as in Les rougets 1931. He also practiced engraving "wood wire" participating in its revival with Vallotton and Maillol. It is obvious that the pictorial movement is hardly trigger overnight and that any revolution, here as elsewhere, seeks and finds references to the past. Fauves artists cited Van Gogh and Cézanne and Gauguin invoked. Nevertheless, Van Gogh died in 1890, in 1895 Valtat was probably one of the few painters to draw the color, apply pure, to clear the arabesque, all those worries will be even Fauves because it is obvious that pictorial doctrine is not based on one more theorem but relies on reasons even more waves that are plastic reasons, therefore most of the area of ​​sensation or emotion that of the intellect. Often contradictory reasons and each take their turn not, and he also was in cubism. In the last years of his life after 1948, having almost completely lost his sight, he had to stop painting.

 

He was a very complete artist, painter precious small sizes and very large compositions "into the wall" perfectly to the generous and varied inspiration, the robust and bold art. And this is one reason why the case of this beautiful painter who is more a precursor is reconsidered.

 

THE ARTIST WORKS PRESENTED IN THE MUSEUMS: PARIS ( Mus. Petit Palais ) ( Mus. of Decorative Arts ), BNF, (Mus. Nat. of d'Art Mod. ) (Mus. d'Orsay) - BRUXUELLES - GENEVA - HELSINKI - SAINT-PETERSBURG - SAINT- TROPEZ - BORDEAUX - CAHORS - CHAMBERY - NANTES - NIMES - ​​LE HAVRE - RENNES - SAINT- DENIS DE LA REUNION - BERNAY .

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